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Hamsters & Moutons


[Episode 4 : The Death Angels strike back !]



La nuit se lève, ou plutôt se couche, sur l'université française de Marne la vallée. Ce même lieu a bien des souvenirs, et ceux-ci étalent leur sanglante, mais somme toute drôle de mémoire sur bien des époques.
Marne la Vallée a connu la première guerre mondiale. Si si, c'est vrai (NdlR?: en tout cas vrai dans l'esprit de notre sulfureux auteur). Deux tranchées séparaient ce brave et, ma foi, plat paysage en trois. Les bochs et les poilus y disputèrent une sacrée partie de foot alors que les sous-officiers ordonnaient l'assaut.
Ainsi va la guerre.
Lorsque qu'Hitler se mit en tête de faire autre chose que de s'entraîner en secret au saxophone dans sa cave du Périgord, plusieurs compagnies aériennes des FFA (me demandez pas, je sais pas ce que ça veut dire) affrontèrent la Luftwaffe à "regarde-c'est-moi-qui-fait-le-plus-de-cratères-avec-mes-bombes". Le paysage toujours aussi plat et dénué de tout détail notable s'agrémenta alors de jolies collines artificielles.
Comme quoi la guerre, c'est rigolo des fois.
L'université vint y bâtir quelques monumentaux bâtiments pour rompre cet insoutenable spectacle d'une plaine à perte de vue, avec rien à voir en plus.
Grâce à l'Etat, au moins maintenant, y'a de l'herbe ET du ciment.
C'est donc dans ce pittoresque lieu que se déroule la troisième guerre la plus terrible et la plus fun jamais vue : la guerre des hamsters contre les moutons. C'est à ce moment que vous devez prendre une voie grave et rajouter le désormais célèbre coup de cymbales dramatique...

Tout a démarré sottement, comme toutes les guerres me direz-vous, sauf qu'ici c'était un peu plus amusant à regarder. Un avion passa, un boulon se détacha, un produit radioactif voleta amicalement dans les airs, puis se colla doucement, telle une pucelle à son premier homme, aux brins d'herbe follement inertes. Une vache meugla, son estomac de granit pur digérant sans mal "l'herbe qui fait rire", mais les ovins du secteur, plus fragiles, y acquirent conscience et intelligence, ainsi qu'un sens inné pour la manifestation pour les droits du mouton.
Malheureusement, la fille du fermier d'à côté de l'université trouva intelligent de prendre de cette herbe pour la donner à son élevage de hamsters...
Si vous avez lu le prologue de cette saga rocambolesque, vous connaissez le résultat, et sinon, disons juste que... Bon, les moutons ont kidnappé la fille, les hamsters ont tenté de la récupérer, ça c'est mal fini et tout a pété, enfin, les trois quart de la ferme surtout.
Depuis, et de manière totalement inexplicable, les moutons et les hamsters de tous poils se livrent une guerre sans merci (y'a pas de quoi) dans les bâtiments de l'université, soutenus par les Forces Rongeurs de France d'un côté et on ne sait trop quoi de l'autre.
Si on devait faire un plan rapide du secteur, ça donnerait ceci, de gauche à droite :
- RER, la poste et le resto universitaire au nord (sous contrôle hamster), le bâtiment Copernic au sud (sous contrôle partagé hamster-mouton)
- bâtiment Clément Ader, sous contrôle mouton.
-bâtiment François Rabelais au nord (mouton), bâtiment Lavoisier au sud (hamster commando-mouton).
- bâtiment du Bois de l'étang (mouton) et prairies de "couverture" des labos secrets ovins (chut, c'est un secret on vous dit).
Les ruines de la ferme se situent au nord de Clément Ader, on comprend donc mieux la répartition des troupes.... Non, cherchez pas, je déconne, ça n'explique rien.

Voilà, on arrive en fin de résumé comme suit : par une suite d'évènements incroyables autant qu'intrépides, les moutons, comme les hamsters, sont à pied d'égalité au niveau de leur taille, et arrivent à peu près à hauteur de genou humain. Il faut aussi noter que les humains du secteur, étudiants comme professeurs, font semblant de ne rien voir, et se font donc régulièrement mitrailler par les feux croisés qui, eux, ne les ignorent pas.

- Bon, soit, répond avec sagesse Copain le hamster, chef invétéré mais très vertébré des célèbres commandos hamsters : les "Copain's Death Angels". Mais je ne vois pas en quoi ça me regarde.
- Comment ça ? Demande avec une candeur désarmante le colonel Bâton-Rouge, chef des opérations dans le secteur tumultueux du bâtiment Lavoisier.
- Ca me fait une bonne visualisation de toute l'affaire, colonel, mais je ne comprends pas ce que cela a à voir avec ma mission.
Note de l'auteur : oui, ne vous perdez pas, j'ai l'habitude d'enchaîner direct avec mes résumés et l'histoire comme un seul et même récit...
- Bahhhh, se contenta de répondre le colonel borgne (ce qui est un son très dur à produire avec une paire d'incisives de cette taille). En fait, j'avais pas prévu de discours grave sur l'importance de votre mission et je me suis dit que voilà quoi, fallait marquer le coup, et puis j'ai pensé ensuite que...
- Ca va, vous fatiguez pas, dit Copain en mordant dans son cigare allumé avec passion.
Il mit son bandeau rouge sang autour de son front, tandis que l'Amicale des Joueurs de Génériques Dans le Vent nous faisait une reprise du thème de "Rambo", un peu en arrière dans le camp retranché.
- Ca va les musiciens, barrez-vous ou changez vos instruments en trayeuses, les engueula Bâton-Rouge très à propos. C'est le front ici, pas l'arrêt...
...
Bon ok, c'est vraiment minable comme jeu de mot, enchaînons si vous le voulez bien.
Copain siffla sa bande de durs à cuire, coupes-gorges dépoilés par endroits, une dizaine de commandos tout en métal et hargne. Une vraie bande de crache la mort. Boule de Neige, le Cochon de Russie, son apprenti Spoutnika (dit Ouaoua), Beau Poil, Johnny Brindherbe, Lemminga la Tueuse, le vieux Conâne, Roger, Cessna l'Bridé et la Schtroumpfette, dite Fefette la Terrible.
- Allez les gars, vous avez vu le briefing comme moi, alors en avant la musique !
L'orchestre des Joueurs de Génériques se fit écharper façon puzzle une dizaine de secondes après leur terrible méprise : ce n'était pas à eux que l'on s'adressait...

La nuit était déjà bien noire depuis au moins deux heures. Une nuit sans lune...
- Pas un temps à sortir Romuald, ça, dit un des hamsters en faction sur le bord Est du bâtiment Copernic.
- Tu m'étonnes, il se ferait choper aussi sec, répondit son homologue selon la coutume.
(Pour les incultes qui ne seraient pas encore morts de rire, je leur conseillerais vivement de se renseigner sur "F'murr")
Un hurlement à la lune de loup absolument lugubre se fit entendre dans le lointain.
- Tiens, y'a les commandos qui ont chopé les rognons d'une sentinelle de ces "rack-chtou" (il crache par terre) de moutons.
Son collègue rigola de bon coeur et de belles dents.

Plus loin, près du camp mouton...
- Ok les gars, chuchota Copain de sa voix rauque du mec qui revient de loin. Je sais qu'on a encore réussi à pipoter les huiles sur notre plan de bataille. Vu qu'on n'en a pas, qui propose quoi ?
- On rentre en force, proposa le Cochon.
- On les égorge, appuya Lemminga.
- Je préconise une attaque en piqué, dit l'Bridé.
- Wouf, dit Spoutnika.
- Vous faites chier, répliqua à toutes ces réponses Copain. Je parlais d'un plan, pas d'une ligne de conduite générale.
- Bah quoi ? On les égorge pas alors ? Demanda Lemminga un peu déçue.
- Je pense qu'on devrait s'infiltrer, dit pensivement Johnny Brindherbe.
- Trop aléatoire, répondit le chef des Death Angels.
- Pas sûr, murmura Boule de Neige, et sur ce, il tapota les caisses derrière lesquelles les commandos tenaient leur réunion improvisée.
Tout d'abord personne ne comprit (les rongeurs ne connaissent pas l'expression "toucher du bois", mais ont plutôt un équivalent : "manger du bois". Le geste de Boule de Neige avait donc autant de sens que de manger deux milles lattes de bois traitées, CQFD). Puis chacun prit la mesure de la taille de la montagne de caisses de bois estampillées "Sheep's wreck".
Le vieux Conâne renifla la caisse la plus proche :
- Pas d'doute, c'est d'la bonne.
- Vu le nombre de caisses, on a une bonne chance de les retrouver à un moment ou à un autre à côté du général Toison d'or, puisse-t-il crever dans d'atroces souffrances (c'est une formule protocolaire hamster que d'insulter les moutons, surtout les gradés). Ca marche, pensa à voix haute mais basse Copain, en position soldats.
Il distribua une dizaine de noyaux de cerise à chacun de ses commandos, et ils se firent un tournoi d'Awalé d'enfer pour déterminer qui se cacherait en premier.
Beau Poil proposa un rami pour déterminer le deuxième à se planquer, mais Copain prétexta une vilaine toux pour clore le festival de jeux de salon et chacun put regagner sa caisse d'élection tranquillement.
Un miracle que chacun en eusse choisi une différente...

Le matin se leva avec vaillance malgré la vision des deux camps d'animaux déjantés déjà aux prises les uns avec les autres.
Ce matin-là réussit même à passer, sans détourner le regard, l'heure "barbecue" (entre 8 et 9 heure), où chacun des soldats rangeaient les armes conventionnelles pour n'utiliser que les lance-flammes gratuits en vente dans chaque kiosque "Maisons du jardin".
Dans le camp mouton, un régiment de taille minimum assurait la garde normale, et toutes les attaques avaient été suspendues.
Aujourd'hui était un jour solennel. Aujourd'hui les moutons se réunissaient sur la grande esplanade (tout le monde c'est où c'est, j'espère ? Non !?! C'est normal je viens de l'inventer).
Aujourd'hui, c'était le 13 juin ! Un mois et un jour pile avant une autre date totalement anodine dans le calendrier mouton. Mais le 13 juin était la journée nationale ovine, marquant la première ingestion "d'herbe qui fait rire" par le premier futur néo-mouton.
L'évolution ovine avait fait un formidable bond en avant il y a quatre ans, jour pour jour.
Note de l'auteur : j'ai préféré reprendre le rythme d'écoulement du temps du comics "Spider man" (authentique !), histoire de... un an réel pour quatre ans fictifs (ah oui mais c'est l'inverse dans Spider man...enfin bon, on s'en fout, vous avez compris le principe).
Aujourd'hui était un jour de trêve en faveur de la haine contre les rongeurs (notez le contraste).
Tous les soldats frisés vinrent assister à ce qui allait être le 3ème discours inaugural de la grande cérémonie des "Escarres". Aujourd'hui (pas demain ni avant hier, hein ?), c'était le "Sheep'n Day" !
Le général Toison d'Or s'avança, éblouissant et le visage noble, sur l'estrade époustouflante qui surplombait les armées pleines de frisouilles. Rien qu'à voir sa tête, on sentait ses médailles.
Bon, je ne peux vous retranscrire exactement le discours qui s'ensuivit, tellement j'étais ému. C'était vibrant, poignant et tellement bien dit ! Je crois bien qui si je n'avais pas été un hamster, j'en aurais chialé. Un truc du genre : "Hardi les gars, on les aura !", avec des "On se laissera pas faire !" et des "toute façon on est les meilleurs !". Un grand moment, vraiment. Et la foule qui scandait des "A mort !" et des "On va tous les buter, ces édentés d'la vie !". Ohlala, quelle ambiance. J'en ai la larme à l'oeil.
Le général Toison d'Or clôtura son discours d'anthologie sur une chtite rétrospective historique qui nous mit du baume au coeur. C'est vrai qu'il faudrait pas oublier que c'était lui, le premier néo-mouton syndicalo-rebelle !
Après ça, un sous-officier probablement mal intentionné proposa de compter solennellement les effectifs, pour marquer le coup. Il fut rapidement lapidé à coup de bogues de châtaignes pour "idées anti-patriotiques et potentiellement catastrophiques". C'est vrai quoi, imaginez un peu l'hécatombe : toute l'armée régulière ovine décimée de sommeil violent et abyssal...
Bref, Toison d'Or, sans autre forme de procès (mais quelle feinte de génie, chuis vraiment trop fort !) déclara "qu'il était temps de s'en tailler une bonne tranche" et que "l'heure était aux plaisirs simples mais essentiels, corpus christi et tout le toutim". Et il désigna alors la montagne de caisses derrière lui, tout en s'asseyant sur son tabouret fétiche...
...
Et je peux vous assurer que même dans une caisse hermétique et quasi-insonorisée, ça se sent le poids du regard de toute une armée d'ennemis désireux...
...
Après quelques instants de réflexion fébrile ponctués par une respiration haletante et des gouttes très adaptées à la situation de crise actuelle, Copain prit sa décision. Les yeux emplis d'une froide résolution, très professionnelle mais totalement suicidaire, il déclencha l'assaut en poussant le cri de guerre des Death Angels :
- BORN TO BE WIIIIiiiIIIILLDDD !!!!!!
Le refrain chantant de la chanson bien connue fut repris par neuf autres caisses de soi-disant herbe. Ce qui laissa durant une seconde fatidique les moutons complètement circonspects, se demandant comment ils pouvaient être sous l'influence de l'herbe sacrée alors que les caisses étaient encore fermées...
Les commandos jaillirent de différents endroits de la montagne, provoquant un raz de marée de "Bêêêêê !?!" stupéfaits.
Le reste fut un outrage à mes talents peu probables de chroniqueur de guerre. Dans une confusion empagaillée absolument indescriptible, l'armée frisottée se reprit rapidement. Les commandos, bien plus vifs, avaient déjà activé le staccato incandescent de leurs armes de combat favorites.
Alors que Copain se jetait courageusement à couvert sous le tabouret du général d'un bond magistral, le Cochon de Russie, assisté de la Schtroumpfette et de son apprenti, Spoutnika, amena sur l'esplanade deux arguments de poids chers à son coeur : ses deux sulfateuses à approvisionnement externe.
Les douilles constellaient le champ de vision du Cochon enfiévré alors que ses canons rotatifs fumants crachaient un déluge de feu et de plomb sur les premières lignes. Se mêla alors au bruit des rafales continues le cri strident qui lui avait valu son surnom : "CRUIIIIII !!!!"
Spoutnika aboyait férocement alors que son maître d'armes déjanté était déjà en transe.
Toison d'Or profita de la cohue pour mettre un coup de crosse à Copain qui s'attachait furieusement à un pied du tabouret, sans vouloir lâcher prise. Le général mouton, voyant son adversaire toujours crispé à son siège fétiche malgré les coups, opta pour l'autre bout de son fusil, et retira le cran de sûreté de son arme.
Une mort violente semblait attendre de pied ferme notre hamster au comportement étrange, si Cessna n'avait pas choisi la plus haute caisse de la montagne de "Sheep's wreck" et ce moment précis pour amorcer son atterrissage (oui, ça faisait déjà un moment qu'il avait commencé sa descente quand même).
Autant dire qu'il sonna la vie de pratiquement tout le monde puisque la montagne, morte d'ennui à force d'immobilité, s'était décidée à la suivre, et donc à tomber avec l'Bridé.
Enfin bon, franchement, les moutons s'accordèrent pour dire que la montagne avait plutôt tendance à "s'écrouler", même mollement, et non à "tomber"...
Mais ils ne purent pas discuter longuement le bout de gras sur cette question cruciale car les caisses commençaient vraiment à pleuvoir dru, et le ménage à la maison allait pas se faire comme ça. Allez, tout le monde rentre, à la r'voyure !
...
...
Bah quoi ? C'est fini, chacun rentre chez soi !
...
...
- Encore une sacrée opération d'achevée, chef ! Dit joyeusement Brindherbe derrière ses lunettes à moitié fendues.
- Ouais, mais bon, que ça t'empêches pas de te taire, rétorqua dans un grognement Copain.
- D'accord chef !
- Grrr, je t'ai déjà dit de m'appeler Boss !
- D'accord boss, c'est vous l'chef...
Les commandos rampèrent encore une centaine de mètres quasiment sous les racines des buissons avant d'arriver à destination.
La sentinelle de garde rongeur ne put s'empêcher de remarquer, en voyant les moutons loin derrière, que "un commando ça rampe quand même vachement vite !"


Copain donna humblement l'objet au professeur Lemmingway, qui en fut ravi :
- Ahhh ! S'extasia le professeur responsable de tout le département recherche et armement des hamsters. Vous êtes très serviables, messieurs, merci.
- Euh .... Ouais ? Osa Copain, un peu décontenancé.
Le général Billedefoudre l'invita à ne pas faire preuve d'insolence. Lemmingway était quand même l'inventeur du fer à défriser et de la tondeuse à mouton, ce n'est pas rien ! Le général enchaîna donc :
- Et qu'est-ce que vous comptez faire du pied du tabouret de Toison d'Or (maudit soit-il) ?
- Oh rien, répondit le lemming en rajustant ses bigleuses, juste le mettre sur le bord de ma cheminée...
Devant l'air entendu du général et le visage satisfait du prof, Copain se dit que décidément, c'est plus ce que c'était, les codes secrets...

Arriva alors, complètement essoufflé, Roger le commando.
- Bah Roger, qu'est-ce tu fous là ? Demanda fort justement Copain. On t'a pas vu lors du discours-baroud de Toison d'Or (que les vers rongent sa tombe) ?
- M'en parle pas, répondit Roger comme si la discussion tournait autour d'un match de Biche-volley de la veille. Une escouade de garde a trouvé le moyen de mettre une caisse d'herbe de côté avant le "Sheep'n Day" ! Je te raconte pas comment ils étaient sauvages, ces brutes ! Regarde un peu, ils m'ont fait une coupure sur le petit doigt, les salauds !
- Quelle bande de chiens galeux ! Maugréa de colère Copain, malgré tout son respect de la race canine. Tu t'es vengé au moins ?
- Ouais bien sûr, je les ai étranglés les uns avec les autres avant de les trousser comme des lapins puis de les couper en petits morceaux avec ma fourchette favorite.
- Ahhh, soupirèrent de soulagement le général, le prof et le chef des Death Angels.
- Tout est bien qui finit bien, alors, conclu Billedefoudre.
- Bah... en fait, non. Dit Roger d'un air désolé.
- Comment cela ?
- Bahhh... pour m'échapper, j'ai dû creuser un tunnel avec ma lime à ongles... et le problème c'est que je suis arrivé pile sous les...
Il fut interrompu par un cri de hamster puissant, un genre de "squeek" innocent mais un peu trop bruyant au goût de tout le monde. Une vague d'angoisse parcourut l'assistance... Puis dans un silence total, Roger termina sa phrase :
- ... pile sous les cages des Croqueurs...
Un court instant de doute terrifiant étreignit les hamsters alors qu'un bruit de pattes se faisait entendre dans le couloir, et qu'une ombre massive se projetait sur un des murs de la pièce...
Simultanément, le hamster géant de cinq mètres à l'appétit aussi puissant que l'intellect minuscule bondit dans la pièce et le général hurla :
- ALERTE AUX CROQUUEEUURRSS !!!
Tous levèrent les bras et se mirent à courir comme des dératés dans tout les sens alors que le hamster mutant leur donnait la chasse à grands renforts de bruits d'incisives cauchemardesques...

Fin de l'épisode.


Par Billedefoudre, sur une idée d'Erasmus.



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